ADIEU CHIFFALO, village français d'Algérie
Le roman commence quand tout va bientôt finir, en avril 1960, six ans après la tristement célèbre « toussaint rouge ».
Mais en 60, et à Chiffalo, la sérénité règne encore. La guerre, c'est loin, et tout juste si on parle des attentats. L'auteur nous peint alors un tableau détaillé de ce que fut la vie normale, là-bas : les sorties des pêcheurs, la nuit alors que femmes et enfants veillent devant la maison familiale où des chaises ont été installées pour l'occasion...
Il nous décrit aussi l'amour naissant de Daniel-José, âgé de 11 ans, pour la ravissante Michèle-Claude.
Mais bien évidemment, « la » guerre va venir troubler peu à peu, insidieusement, le climat du village. Les relations entre Européens et musulmans, même si elles n'avaient jamais été chaleureuses deviennent difficiles. Les premiers attentats ont lieu à Chiffalo, une garde est assurée par les hommes du village, en armes, alors que chacun est prêt à défendre, pied à pied, son « Algérie française ». (Julien DAVID, journaliste)
(Roman de 224 pages, édité
en 1981)
Un petit village de pêcheurs d'Algérie, d'origine sicilienne, à l'ambiance
"pagnolesque", va vivre les épisodes de la décolonisation, d'abord d'une
manière éloignée, puis selon une intonation plus palpable. L'auteur n'y
raconte pas la guerre. Il s'en sert simplement comme décor ou repères de
son histoire, une histoire pleine de naïveté, de pureté aussi, au reflet
d'un amour pudique entre deux jeunes enfants, lesquels vont traverser l'évènement
jusqu'à ce que l'exode ne les sépare. De bonheur également, mais fragile
toutefois, à l'image du désespoir d'un vieil homme et de son petit fils.
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